au fil de mes rêves
la solitude est je crois,la pire des choses.
Les ailes de l'espoir.
Sur le seuil de sa maison,
Il attend,les bras croisés;
Par n'importe qu'elle saison.
Il l'épie,sans bouger.
Sur le seuil de sa demeure
Il fixe sans cesse le bout du chemin;
Jour aprés jour,heure aprés heure;
Hier,aujourd'hui et tous les lendemains.
Sur le seuil de sa porte,
Son pauvre corps s'est rapetissé,
Il attend qu'elle l'emporte
Sous ses ailes noires déployées.
Aux portes de l'éternité
Son âme a trouvé le repos;
Enfin,il se sent apaisé,
A la vie ,il a tourné le dos.
Sur le seuil de sa derniére demeure
Les ailes noires se sont repliées,
La mort a accomplie son oeuvre.
De sa solitude,elle l'a délivré.
M.F.D.