au fil de mes rêves
j'ai imaginé comment je serai lorsque je serai plus âgée. D'où mon écrit .
La vieille.
Dans la sérénité du soir
Elle pense à ses vint ans,
A ce coeur plein d'émoi
Qui attendait patiemment
Que ce garçon vint s'assoir,
Prés d'elle, sur ce banc,
Pour lui offrir une vie de joie
Et un amour à l'usure du temps.
De durs labeurs en réjouissances,
De pauvreté en inutiles guerres,
Elles ont résistées avec insistance,
Ces tendres amours printanieres
Aux malheurs en puissance
Et aux jalousies primesautiéres;
Elles survivront à l'ultime échéance,
Quand sonnera l'heure derniére.
Aujourd'hui, sur son visage,
On lit ses heures de veilles;
Ses rides, dans leur sillage,
Trainent des nuits sans sommeil.
Grande doyenne de son village
Elle attend , sous le soleil,
Que la mort sur son passe,
Ne l'oubliera pas, elle, la vieille.
M.F.D.